«Si l'Iran veut de bonnes relations avec l'Arabie saoudite, il doit changer sa politique et respecter le droit international», a déclaré M.al-Joubeir lors d'une conférence de presse dans la capitale britannique.
Malgré la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, plus de 86.000 pèlerins iraniens ont participé au grand pèlerinage musulman la semaine dernière, un des cinq piliers de l'islam, contrairement à 2016 où ils n'avaient pas pu le faire.
Ils faisaient les frais de la rupture des relations diplomatiques entre leur pays et Riyad après le saccage en janvier 2016 de l'ambassade saoudienne à Téhéran par une foule qui réagissait à l'exécution dans le royaume d'un dignitaire religieux chiite saoudien.
Ces propos avaient ouvert la voie à des spéculations sur un éventuel rapprochement entre l'Iran chiite et l'Arabie saoudite sunnite.
Les deux grands rivaux régionaux connaissent des relations très tendues depuis des années, en raison notamment de leurs différends sur plusieurs dossiers comme la guerre en Syrie, le conflit au Yémen, la situation à Bahreïn ou encore en Irak.