Malgré toutes les incertitudes qui l'entourent et les reproches dont elle fait l'objet, la Commission électorale (IEBC) n'a pas tardé à choisir une nouvelle date pour l'élection présidentielle au Kenya, dans la limite des deux mois imposée par la Constitution après l'invalidation du premier scrutin.
«Une nouvelle élection présidentielle aura lieu le 17 octobre. Ceci pour se conformer à la décision de la Cour suprême annulant l'élection présidentielle qui s'est tenue le 8 août», a indiqué l'IEBC dans un communiqué cité par l'AFP.
La Cour a justifié cette décision, inédite sur le continent africain, en estimant que l'élection n'avait «pas été conduite en accord avec la Constitution», et que des «illégalités et irrégularités (en avaient) affecté l'intégrité».
L'IEBC a précisé que seuls MM. Kenyatta et Odinga figureraient cette fois-ci sur les bulletins de vote. Les six autres candidats, qui avaient réuni moins de 1% des voix lors de la première élection, ne pourront se représenter.