« Néoconservatisme» ou « gaullo-mitterandisme »? Comme chaque été, le Président de la République a fait un discours important de politique étrangère devant les ambassadeurs de France réunis pour cette occasion. C'est le moment où le chef de l'État réaffirme les positions de la France et fixe le cap pour la diplomatie française. Ce mardi 29 août, Emmanuel Macron marquait une rupture avec ses prédécesseurs en affirmant notamment que le terrorisme était le problème numéro 1 de la France.
Ayant assisté à ce discours, Claude Blanchemaison apprécie le fait que le président a su « nommer les choses: il a dit l'objectif premier de la politique étrangère de la France, c'est d'assurer la sécurité des Français. Deuxièmement, quelle est la principale menace par rapport à la sécurité des Français? C'est le terrorisme islamiste. »
Caroline Galactéros est partagée vis-à-vis de cette priorité: « Le terrorisme islamiste comme Alpha et Omega de la politique étrangère française, moi personnellement, ça me semble un peu court. » Elle estime qu'il s'agit dorénavant de tenir ces promesses: « il va falloir passer à la pratique et donc à la cohérence, si on s'intéresse au financement du terrorisme, on va assez vite devoir prendre des mesures de politique intérieure et aussi sans doute avoir un discours extérieur vis-à-vis de certains États qui va devoir être beaucoup plus net. »
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