Le problème nord-coréen ne peut pas être résolu par la force, parce que les conséquences d'une telle approche pourraient être imprévisibles et catastrophiques, a signalé aux journalistes le président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Konstantin Kossatchev. Le sénateur ne voit pas d'alternatives à la feuille de route proposée par la Russie et la Chine pour désamorcer la situation autour de la Corée du Nord.
«Cependant, ses activités [de la Corée du Nord, ndlr] sont adressées exclusivement aux États-Unis et à leurs alliés dans la région. Et la course aux menaces ne cessera de se renforcer, si une des parties n'y met pas fin. Dans l'idéal, le plus fort», explique le sénateur.
D'après M.Kossatchev, la position américaine, prise en relation avec les tests nord-coréens, confirme les informations selon lesquelles Pyongyang dispose vraiment d'armes de destruction massive. Le parlementaire a ajouté que l'essai d'une bombe à hydrogène réalisé par la Corée du Nord était une nouvelle provocation qui doit être désapprouvée comme toutes les précédentes.
La Corée du Nord a déclaré avoir procédé dimanche à un essai souterrain d'une bombe à hydrogène capable d'être transportée par un missile balistique intercontinental. Suite au test, Pyongyang a indiqué qu'il n'avait abouti à aucune fuite radioactive et n'avait pas eu d'impact négatif sur l'environnement.