«Comme toujours, je crois qu'il est absolument correct [l'accord UE-Turquie sur les migrants, ndlr]», a déclaré Mme Merkel, ajoutant que la participation de Berlin à la préparation de cet accord avait engendré des critiques par le passé.
Les élections au Bundestag se tiendront en Allemagne le 24 septembre.
L'afflux de migrants ne menace pas l'Allemagne, mais il faut s'attaquer à ses racines.
Lors des débats, la chancelière allemande a également appeler à combattre les racines de la migration tout en soulignant que l'afflux de migrants ne représentait pas une menace pour la société allemande.
«Non, je ne considère pas cela comme une menace [pour la société allemande, ndlr] mais comme un grand défi […]. Cela ne signifie pas que toutes ces personnes pourront venir chez nous mais que nous devons combattre les causes de la migration», a-t-elle déclaré.
Merkel a qualifié de «dramatique» la situation en 2015 où un total d'environ 900.000 réfugiés étaient arrivés en Allemagne.
Le pacte migratoire, conclu le 18 mars 2016 entre Ankara et Bruxelles, a permis de restreindre l'afflux de passages clandestins vers l'Euro.
pe via les îles grecques en mer Egée. Depuis le 20 mars dernier, tous les nouveaux migrants irréguliers en provenance de Turquie qui arrivent dans les îles grecques sont renvoyés en Turquie. En contrepartie, l'UE a accepté de verser une aide financière à Ankara.
L'accord stipule notamment que la Turquie, qui partage des frontières terrestres avec la Grèce et la Bulgarie, «prendra toute mesure nécessaire pour éviter que de nouvelles routes de migration irrégulière, maritimes ou terrestres ne s'ouvrent au départ de son territoire en direction de l'UE». Le document en question a été à plusieurs reprises remis en cause par des responsables turcs dans le contexte des tensions entre Ankara et Bruxelles.