D'après la coalition, qui a réitéré son refus de laisser entrer les bus sur le territoire contrôlé par Daech, la seconde partie des bus est restée dans le désert.
Entre temps, sur son compte Twitter, le porte-parole de la coalition, Ryan Dillon, a indiqué sur son compte Twitter l'élimination de 85 extrémistes de Daech et de 40 de leurs véhicules à proximité du convoi.
Le mouvement chiite libanais Hezbollah avait plus tôt annoncé que les avions de la coalition avaient bloqué le convoi transportant des centaines de membres de Daech et leurs familles, 670 personnes au total. La coalition a pour sa part indiqué avoir détruit la route et le pont sur leur trajet pour empêcher les extrémistes de rejoindre l'Irak.
Rappelons que le 19 août, le commandement de l'armée libanaise a annoncé le début d'une opération militaire contre les djihadistes fixant pour objectif de libérer une superficie de 120 kilomètres carrés à la frontière avec la Syrie. En quatre jours, 100 km2 ont été placés sous le contrôle de l'armée.
Essuyant des pertes, les terroristes de Daech ont demandé de débuter des négociations à l'issue desquelles ils ont rendu les corps de huit militaires libanais enlevés en 2014 ainsi que les corps de combattants du Hezbollah. En échange, la partie syrienne a accepté le transfert des terroristes dans la ville d'Abou Kamal, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.
Le Hezbollah a réagi samedi face aux actions de la coalition, soulignant que les déclarations des Américains selon lesquelles ils ne voulaient pas laisser entrer les extrémistes dans le gouvernorat syrien de Deir ez-Zor allaient à l'encontre de leurs actions et rappelant que Washington octroyait son «aide à des milliers de membres de Daech, notamment aux étrangers qui fuient Tall Afar».