Convoi de Daech bloqué dans le désert: la coalition persiste et signe

© REUTERS / Omar SanadikiA convoy of Islamic State fighters and their families begin to depart from the Lebanon-Syria border zone in Qalamoun, Syria August 28, 2017.
A convoy of Islamic State fighters and their families begin to depart from the Lebanon-Syria border zone in Qalamoun, Syria August 28, 2017. - Sputnik Afrique
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La coalition continue de bloquer le convoi de Daech dans le désert syrien et n'envisage pas de revenir sur sa décision. Par conséquence, plusieurs bus évacuant des extrémistes vers le gouvernorat de Deir ez-Zor ont regagné le territoire contrôlé par les troupes gouvernementales syriennes.

A convoy of Islamic State fighters and their families begin to depart from the Lebanon-Syria border zone in Qalamoun, Syria August 28, 2017. - Sputnik Afrique
La coalition US bloque dans le désert syrien le convoi de Daech parti du Liban
Bloqué dans le désert syrien, le convoi de 17 bus évacuant à leur bord des djihadistes de Daech et les membres de leurs familles depuis le Liban vers la ville syrienne d'Abou Kamal s'est divisé en deux: une partie de véhicules sont retournés sur le territoire contrôlé par les autorités syriennes, annonce l'agence Reuters, se référant à la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

D'après la coalition, qui a réitéré son refus de laisser entrer les bus sur le territoire contrôlé par Daech, la seconde partie des bus est restée dans le désert.

Entre temps, sur son compte Twitter, le porte-parole de la coalition, Ryan Dillon, a indiqué sur son compte Twitter l'élimination de 85 extrémistes de Daech et de 40 de leurs véhicules à proximité du convoi.

Le mouvement chiite libanais Hezbollah avait plus tôt annoncé que les avions de la coalition avaient bloqué le convoi transportant des centaines de membres de Daech et leurs familles, 670 personnes au total. La coalition a pour sa part indiqué avoir détruit la route et le pont sur leur trajet pour empêcher les extrémistes de rejoindre l'Irak.

Rappelons que le 19 août, le commandement de l'armée libanaise a annoncé le début d'une opération militaire contre les djihadistes fixant pour objectif de libérer une superficie de 120 kilomètres carrés à la frontière avec la Syrie. En quatre jours, 100 km2 ont été placés sous le contrôle de l'armée.

Syrische Soldaten in der Nähe des Luftstützpunktes Deir ez-Zor (Archivbild) - Sputnik Afrique
Syrie: l’armée approuve l’accord d’évacuation de Daech de la frontière avec le Liban
À leur tour, les combattants du Hezbollah, appuyés par l'armée syrienne, ont lancé le même jour une opération pour libérer des djihadistes des territoires syriens frontaliers avec le Liban. En cinq jours, plus de 90 km2 sur 155 ont été repris aux terroristes.

Essuyant des pertes, les terroristes de Daech ont demandé de débuter des négociations à l'issue desquelles ils ont rendu les corps de huit militaires libanais enlevés en 2014 ainsi que les corps de combattants du Hezbollah. En échange, la partie syrienne a accepté le transfert des terroristes dans la ville d'Abou Kamal, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

Le Hezbollah a réagi samedi face aux actions de la coalition, soulignant que les déclarations des Américains selon lesquelles ils ne voulaient pas laisser entrer les extrémistes dans le gouvernorat syrien de Deir ez-Zor allaient à l'encontre de leurs actions et rappelant que Washington octroyait son «aide à des milliers de membres de Daech, notamment aux étrangers qui fuient Tall Afar».

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