Selon le quotidien américain, l'objectif est d'adopter une attitude plus constante envers les prétentions chinoises, plutôt que de poursuivre l'approche au cas par cas de l'administration de l'ex-Président Barack Obama.
Tout en refusant de préciser quand et où interviendraient ces nouvelles patrouilles, des responsables américains cités par le journal ont indiqué que le commandement Pacifique souhaitait deux ou trois opérations de «liberté de navigation» mensuelles durant les prochains mois.
Ces patrouilles comprendraient des avions de chasse ainsi que des navires de guerre, selon le quotidien.
Depuis la prise de fonction du Président Donald Trump en janvier, trois opérations de «liberté de navigation» ont eu lieu.
La Chine avait protesté le 11 août, au lendemain d'un incident avec le destroyer. Celui-ci s'était approché à six milles marins du récif Mischief, qui fait partie de l'archipel disputé des Spratleys. Une frégate chinoise lui avait envoyé des mises en garde par radio, avait alors expliqué un responsable américain.
Sous l'administration Obama, la marine américaine avait effectué quatre opérations de ce genre en mer de Chine méridionale.
La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, également convoitée par Taïwan, les Philippines, le Brunei, la Malaisie et le Vietnam. Washington dénonce la construction par Pékin dans cette zone d'îlots artificiels à des fins militaires, dans un contexte de tensions croissantes sur la péninsule coréenne au sujet des programmes balistique et nucléaire de la Corée du Nord.