Secteur florissant, le commerce du sexe est légal en Allemagne depuis 2002, et la BSD se propose d’y introduire des labels de qualité qui existent dans bien des industries, a raconté Stephanie Klee à Sputnik, ajoutant qu’il s’agissait en fait d’un système d’évaluation identique à celui des hôtels «étoilés».
«Tout le monde est familier du systèmes des "étoiles" dans le secteur hôtelier. Il s’agit de la même chose, mais dans un autre domaine. Un label de qualité sous forme de couronnes permet au client, à l’opinion et aux autorités de juger de la qualité du bordel », a déclaré l’interlocutrice de l’agence.
Et d’ajouter que le 24 août dernier, la BSD avait attribué le premier label de qualité à la maison close Herz Ass en Bavière.
«Quand les femmes voient le label de qualité, elles savent qu’il s’agit d’un établissement sérieux et sécurisé où elles peuvent travailler sans crainte», a poursuivi Mme Klee.
Le porte-parole de l'archevêché de Berlin Stefan Förner a commenté cette situation à la demande de Sputnik.
«Pour l’église catholique, cette question est relativement simple. Pour nous, l’amour et le sexe sont inséparables. On ne peut pas acheter l’amour, comme on ne doit pas non plus acheter le sexe. Néanmoins, nous saluons toute mesure tendant à améliorer la vie des femmes employées dans de tels établissements», a-t-il indiqué.
