La plupart des entretiens ont eu lieu à huis clos mais on connaît tout de même les principaux thèmes évoqués: le conflit en Syrie, la lutte contre le terrorisme et le règlement de la crise qatarie. Selon RT.
La visite du chef de la diplomatie russe a commencé par le Koweït, qui a décidé de ne pas prendre parti dans le conflit opposant les pays du Moyen-Orient avec le Qatar et a proposé ses services de médiateur.
Cette position a été saluée par le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed al-Thani. Après les pourparlers avec son homologue russe, il a déclaré que les autorités du Qatar «remerciaient la Russie pour sa position».
Dans le même temps, selon Semen Bagdassarov, directeur du Centre d'études du Moyen-Orient et de l'Asie centrale, la vaste géographie des visites de Sergueï Lavrov — qui s'est déplacé pratiquement dans tous les pays du Golfe — indique que la Russie souhaite équilibrer la situation dans la région.
D'après l'expert, plusieurs facteurs expliquent la disposition de tous les acteurs régionaux au dialogue avec Moscou. «Premièrement, depuis le début de la présence russe en Syrie le rôle de Moscou s'est renforcé et, deuxièmement, tout le monde en a simplement assez des Américains. Les pays arabes veulent aujourd'hui un équilibre, conscients du fait qu'il est impossible de travailler dans une seule direction», a déclaré Semen Bagdassarov.
Pendant sa visite, le ministre russe a accordé une importance particulière au dossier syrien sur lequel les positions de la Russie et du Koweït sont proches. Selon Sergueï Lavrov, le Koweït tient en grande estime les efforts de la Russie dans le processus de paix syrien.
«Je ne suis pas d'accord pour dire que les efforts pour unir l'opposition extérieure ont échoué. J'ai déjà dit que la première réunion avait eu lieu, et nous prônons la poursuite de ces efforts. Jusqu'à récemment, les divergences étaient trop profondes pour espérer les régler d'un coup», a déclaré Sergueï Lavrov.
En évoquant le conflit syrien, le chef de la diplomatie qatarie Mohammed al-Thani n'a pas seulement soutenu publiquement les efforts de la Russie pour la mise en place des zones de désescalade en Syrie, mais également les actions de Moscou pour unir l'opposition divisée dans ce pays.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.