Mercredi, les militaires russes ont tenu une vidéoconférence avec le commandant d'un groupe armé syrien d'environ 600 personnes opérant dans la frontière entre les provinces d'Idlib et d'Alep.
Lors de la vidéoconférence, le commandant de l'ex-groupe terroriste a déclaré sa volonté de déposer les armes et de revenir à une vie pacifique, a déclaré à Sputnik une source proche du dossier.
«D'autant plus qu'ils ont tous une famille, une femme et des enfants. Selon le commandant, dont le nom n'est pas dévoilé par égard pour sa sécurité, ils ont précédemment agi conjointement avec le groupe al-Nosra, mais leurs politiques les ont profondément déçues. [Il a dit que] le temps a montré qu'al-Nosra n'était pas une opposition modérée, qui luttait contre Daech et visait à atteindre la prospérité du pays, induisant ainsi en erreur plusieurs personnes, mais qu'ils étaient de vrais criminels, assoiffés d'argent facile», a déclaré la source de Sputnik.
«Donc, maintenant, nous avons fermement décidé de ne plus coopérer avec eux, mais nous ne savons pas quoi faire ensuite, comment les choses évolueront. Nous voulons la paix et un avenir prometteur pour nos enfants», a ajouté le commandant.
La source de Sputnik a à son tour souligné que ces derniers temps plus de 500 personnes avaient déposé leurs armes et avaient rejoint le gouvernement syrien. En tant que partie neutre, la Russie assurera le renforcement de la coopération entre le gouvernement et les membres des ex-groupes terroristes, assurera leur sécurité, leur fournira une assistance médicale et humanitaire et facilitera l'amnistie de tous ceux qui n'ont commis aucun crimes graves.