Ces derniers auraient été victimes d'une «arme acoustique», mais on ignore dans quel but. Certains analystes américains pointent la Russie du doigt, mais il existe aussi des versions moins commodes pour Washington. Selon la revue en ligne Vzgliad.
Les principaux symptômes observés sont des nausées, des maux de tête et la perte de l'audition. Les «attaques» se produisaient généralement le nuit. Les victimes ont noté avoir entendu des bruits étranges faisant penser à un grincement de ferraille ou au bourdonnement d'un insecte. Certains (essentiellement les femmes) affirment avoir été exposés à une influence pendant le sommeil entre novembre 2016 et le printemps 2017.
Les sources américaines affirment que Cuba a utilisé une «arme acoustique» contre le corps diplomatique.
Il n'existe aucun motif tangible pour expliquer l'usage par les Cubains d'une violence aussi sophistiquée. Or sans motif — pas de crime.
Les Américains, au contraire, ont devancé les autres pays en matière d'arme acoustique non létale: elle fonctionne en émettant un ultrason provoquant un état d'anxiété, de panique et des sensations de douleur.
La plupart des experts pensent que ces procédés sont insensés et inutiles car leur effet ne correspond pas aux attentes. Mais la question principale, rappelons-le, est celle de l'objectif de tels actes. Il est possible de gâcher la vie au corps diplomatique américain par des méthodes bien plus simples sans chercher à être accusé de violer la Convention de Vienne avec un cynisme particulier.
Il est évident qu'aucune enquête publique ne sera menée sur ces «attaques acoustiques». Mais les USA disposent déjà d'un prétexte — l'atteinte à la santé des citoyens américains — pour dégrader les relations avec Cuba.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.