Bruno Roger-Petit, ancien journaliste de France Télévisions et collaborateur sur L'Obs et Challenges.fr, a été nommé porte-parole de l'Élysée, selon un communiqué diffusé par le service de presse présidentiel.
Selon le document, M.Roger-Petit «aura pour mission de relayer la parole publique de l'Élysée, et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte Twitter de la Présidence».
Quelques minutes après sa nomination officielle, Bruno Roger-Petit a effacé des centaines de ces tweets avant de simplement supprimer son compte:
Encore plus simple: serein, Bruno Roger-Petit a supprimé son compte Twitter >> @B_Roger_Petit pic.twitter.com/NY9MlipOHH
— Thomas Vampouille (@tomvampouille) 29 августа 2017 г.
Les internautes ont quant à eux peu apprécié cette démarche:
Pour éviter qu'on retrouve ses tweets flagorneurs à l'égard de Macron, Bruno Roger-Petit a supprimé son compte. Sans honneur, petit, lâche.
— S. Mنrat (@MsMurat_92) 29 августа 2017 г.
@B_Roger_Petit Quel courage ce BRP…..monsieur Roger Petit a peine nommé à l'Elysée qui efface tous ses tweets…👏👏👏
— Le Lutin Du Parc (@JaymotLeslutins) 29 августа 2017 г.
#TraduisonsLes
— Le pisteur de Trolls (@Le_Ptrolls) 29 августа 2017 г.
Bruno Roger-Petit est le nouveau CM de l'Elysée. Gloire!
Et comme tous les CM, il efface ses tweets avant d'être embauché. pic.twitter.com/ymJNyJsxe3
Certains utilisateurs estiment que l'Élysée aurait dû éviter d'embaucher un journaliste en tant que son porte-parole:
Bruno Roger-Petit nommé porte parole de l'Elysée… Quoi de mieux qu'un journaliste pour contrôler et verouiller la communication de l'Etat?
— valentin marsal (@marsal_valentin) 29 августа 2017 г.
Ironique, le Jeune Républicain rappelle les titres de récents éditos de Bruno Roger-Petit:
Voici la liste des éditos de Bruno #RogerPetit aujourd'hui nommé par #Macron à l'Élysée. Quelle honte! 😡 pic.twitter.com/R2ZnXJilPS
— le Jeune Républicain (@leJRepublicain) 29 августа 2017 г.
Pour Florian Philippot, la nomination de M.Roger-Petit est un «double naufrage» pour la presse comme pour le Président de la République:
L'affaire Bruno Roger Petit: un double naufrage, celui de la presse, qui était déjà au fond du trou, et de Macron, qui y plongeait déjà.
— Florian Philippot (@f_philippot) 29 августа 2017 г.