Des représentants du gouvernorat de Damas en Syrie ont eu des pourparlers avec les membres de l'opposition syrienne armée à l'initiative du Centre russe pour la réconciliation des parties au conflit. Le maintien de la sécurité dans la zone de désescalade et la réconciliation nationale ont été discutés lors de la réunion qui s'est tenue sous le format de conférence vidéo.
«Notre devoir, en tant que fonctionnaires est d'aider nos citoyens dans la Ghouta orientale. Nous devons fournir aux gens de la nourriture et des médicaments, et nous voulons que ces produits soient livrés sans entrave sur le territoire contrôlé par les terroristes, que la livraison soit régulière et que les gens reçoivent tout, notamment l'eau et l'électricité», a déclaré un responsable syrien à Sputnik.
Selon le ministre de l'Éducation de la province, Maher Farraj, le problème de la formation reste au tout premier plan des préoccupations: la plupart des enfants en âge d'être scolarisés vivent encore sur les territoires contrôlés par l'opposition.
«On prépare toutes les écoles à la rentrée scolaire. Dans la Ghouta orientale, seuls 53 établissements d'enseignement peuvent accueillir les élèves. Les 213 établissements restants se trouvent sur le territoire contrôlé par les terroristes. Aucune possibilité d'enseigner aux enfants. Nous avons 425 professeurs et 21.000 élèves. Mais tous les élèves n'iront pas à l'école, car dû fait de la guerre, certains d'entre eux travaillent, et certains ont même pris les armes», a déclaré M.Faraj.
La prochaine conférence entre le gouvernement de la province de Damas et l'opposition armée se déroulera dans un avenir proche. Au menu: la situation humanitaire ainsi que la restauration complète de l'approvisionnement en eau et en électricité dans la province, a déclaré le porte-parole.
Actuellement, trois zones de désescalade existent en Syrie: l'une au nord de la ville d'Homs, la deuxième dans la Ghouta orientale et la troisième à la frontière entre la Syrie et la Jordanie.