En réponse, la mairie de la commune entend faire appel du jugement, qui selon elle porte «atteinte au principe constitutionnel de libre administration des communes», et prévoit de maintenir l'organisation actuelle des cantines à la rentrée.
«Il est matériellement impossible de modifier le fonctionnement d'un service public de restauration scolaire en un temps aussi court sans porter atteinte à la continuité de ce service», a affirmé dans un communiqué Gilles Platret, maire LR de la commune, sa décision suscitant de vives discussions.
«Si un enfant ne prend pas un plat, quelle qu'en soit la raison, il est approvisionné un peu plus en abondance des autres. Pas un enfant n'est sorti des cantines de Chalon en ayant faim», avait-il mis en valeur.
Les élus de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) avaient pris en septembre 2015, à une large majorité, la décision de mettre fin à la distribution de menus de substitution au porc dans les cantines qui étaient servis depuis 1984.