Se référant à des sources gouvernementales et militaires, l'hebdomadaire indique que la Première ministre du pays Theresa May est prête à donner son consentement à l'envoi en Afghanistan de membres du Special Air Service (SAS) ainsi que de drones et d'avions.
«Les unités de forces spéciales sont évidemment un élément clé de notre potentiel militaire dans ce genre d'opérations», a souligné une source gouvernementale.
Selon le Sunday Times, la décision d'augmenter le contingent britannique a été prise sur la base d'informations du renseignement sur la propagation de cellules du mouvement radical des Talibans sur le territoire afghan. La même information a convaincu le Président américain Donald Trump d'annoncer un changement de stratégie de Washington dans ce pays.
À l'heure actuelle, environ 500 militaires britanniques se trouvent en Afghanistan pour former les forces armées locales. Cependant, selon les sources, dès le début de l'année, les forces spéciales britanniques ont été impliquées dans des bombardements nocturnes des djihadistes.
Le Président Donald Trump avait déclaré que le mandat des militaires américains en Afghanistan serait élargi pour lutter contre les terroristes dans ce pays. Les États-Unis, selon lui, ne communiqueront plus l'ampleur des effectifs engagés dans les opérations antiterroristes ni leurs plans militaires en général. Un retrait rapide des troupes américaines de l'Afghanistan aurait des conséquences inacceptables, a-t-il ajouté.