Un groupe de 120 djihadistes a déposé les armes pour se rendre aux autorités syriennes dans la province d'Alep, a annoncé à Sputnik une source locale bien informée.
«120 membres de groupes armés rebelles ont quitté la zone de désescalade N°1. Escortés par la police militaire russe, ils ont gagné le territoire contrôlé par le gouvernement syrien. Les djihadistes ont été envoyés au comité de sécurité qui devrait décider de leur amnistie», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Selon lui, les djihadistes se décident à déposer les armes grâce à la distribution permanente de tracts ainsi qu'aux appels du gouverneur de la province et du mufti qui les exhortent à «reprendre le droit chemin et profiter de l'amnistie mise en place par le gouvernement syrien».
Mardi, 48 djihadistes ont déposé les armes dans la province d'Alep.
La Russie et la Syrie se sont mis d'accord sur le déploiement de la police militaire russe dans les zones de désescalade en vue de garantir la sécurité des civils. Après la Ghouta orientale et une autre zone dans le sud-est, les policiers militaires russes se sont attelés début août à leur mission aux postes de contrôle et de surveillance situés près de la ligne de désescalade dans la province syrienne d'Homs.
Actuellement, trois zones de désescalade existent en Syrie: l'une au nord de la ville d'Homs, la deuxième dans la Ghouta orientale et la troisième à la frontière entre la Syrie et la Jordanie.
Le cessez-le-feu en vigueur dans les zones de désescalade ne concerne pas les groupes terroristes Front al-Nosra et Daech.