Des discussions sur une trêve ont commencé avec Daech mais une «très grande victoire» militaire semble plus probable, a déclaré Hassan Nasrallah dans un discours retransmis à la télévision.
Pour rappel, l'armée syrienne et le Hezbollah chiite soutenu par l'Iran ont lancé samedi dernier une attaque pour déloger Daech du Qalamoun, région montagneuse de l'ouest de la Syrie.
Dans le même temps, l'armée libanaise a lancé une offensive contre Daech de son côté de la frontière, dans le nord-est du Liban, tout en précisant qu'elle ne coordonnait pas son avancée avec l'armée syrienne ni avec le Hezbollah.
La guerre en Syrie s'est déplacée en territoire libanais en 2014, quand Da ech et le Front al Nosra se sont brièvement emparés de la ville d'Ersal.
Les dirigeants de Daech du côté syrien de Qalamoun ont demandé à négocier, a indiqué Hassan Nasrallah jeudi, mais il faudra pour cela qu'ils disent ce qu'il est advenu des militaires libanais, a-t-il souligné.
Par ailleurs, si l'État libanais veut négocier un accord d'évacuation avec Daech de son côté de la frontière, Damas serait prêt à coopérer, à condition d'en faire la «demande officielle», a ajouté le chef du Hezbollah.