C'est un bouton de la patte d'épaule retrouvé sur la dépouille — frappé d'un logotype de la fabrique Nikolaï Semenoff — qui a permis aux membres de l'expédition de supposer qu'il s'agissait d'un autre soldat du Corps expéditionnaire envoyé en 1916 par Nicolas II en France et à Salonique. Les membres de la mission espèrent également retrouver la plaque d'identité de ce soldat.
Comme le précise la source, les ossements seront soumis à des examens avant d'être solennellement portés en terre.
Lancée le 16 août pour soutenir l'initiative de l'historien Pierre Malinowski, qui a consacré plus de 20 ans de sa vie à des recherches sur les deux Guerres mondiale, l'expédition prévue pour durer dix jours se poursuit. La partie russe y est représentée par des membres de la Société militaro-historique russe.
Un une semaine de fouilles menées sur plusieurs lieux de batailles, les membres de l'expédition ont déjà réussi à retrouver une cinquantaine d'objets, dont des effets personnels des soldats des trois armées.
Comme l'indique la Société militaro-historique, un obélisque à la mémoire des héros russes venus à la rescousse de leurs alliés français sera érigé en novembre prochain au Mont Spin, ancien champ de bataille.
Le Сorps expéditionnaire russe comptant quatre brigades — plus de 45 000 soldats, dont 750 officiers — avait été envoyé en France et Salonique par Nicolas II pour soutenir ses alliés. L'infanterie russe s'était notamment distinguée près de Reims, où elle avait arrêté la progression de divisions allemandes vers Paris.