Essai du Bonettisme sur les Idéologies Politiques

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Peut-être que le monde politique existants était plutôt un danger pour l'expression des idées nouvelles et révolutionnaires en leur sens.

Peut-être aussi à cause de leur manque de dynamisme ou plutôt cet absence d'interrogations sur les questions fondamentales, cette façon de traiter des problèmes de manière superficielle et court-termiste. Peut-être à cause des perpétuels jeux de pouvoir et calculs politiciens donc les politiques faisaient face et qui les empêchaient vraisemblablement d'être objectifs, productifs et efficaces. Et peut-être finalement à cause de ses multiples doctrines plus en plus ridicules, au moins parce qu'elles divisent les gens.

Dans les époques récentes, toutes les nouvelles idéologies et façons de pensées introduites et/ou portées par les politiciens ont dégénéré en dictature à moyen terme, quand elles n'ont pas échoué à court terme. Toutes, du Communisme instauré par Lénine en Russie à travers la révolution bolchévique, en passant par la troisième théorie universelle portée par Mouammar Kadhafi en Libye et par le Juche instauré par Kim Ill Sung en Corée du Nord, jusqu'à la révolution bolivarienne de Hugo Chavez au Venezuela. Ainsi, presque seule l'idéologie capitaliste a réussi a triomphé sans dégénéré, en général, dans l'autoritarisme. Et cela a une raison fondamentale. Le capitalisme, grâce à ses propriétés (la propriété privée, l'initiative individuelle, la libre concurrence et la recherche du profit), fait appel, un peu plus que d'autres idéologies, à l'intérêt, qui est une caractéristique fondamentale du genre humain, et ce depuis le tout début de son évolution.

En effet, dès ses débuts (la création si l'on est créationniste et l'explosion cambrienne si l'on est évolutionniste), les êtres vivants en général et les êtres humains en particulier ont eu pour objectifs principaux de se protéger, de se nourrir, et de se reproduire. Et donc, de satisfaire les intérêts individuels. On parle d'état de nature, cette façon qu'avait l'Homme de vouloir satisfaire prioritairement sinon exclusivement ses pulsions individuelles et plus ou moins animales. Cela avait évidemment pour conséquence de créer des conflits entre les individus (de la même manière qu'entre des males pour chapeauter un troupeau de femelles, et pire le male-père se bat parfois contre le male-fils devenu adulte pour ce contrôle), Thomas HOBBES appelle cela la guerre de chacun contre tous.

Puis, avec le développement de son intelligence, l'Homme (ou l'animal) a réalisé qu'il était nécessaire qu'il s'organise en communauté pour faciliter l'atteinte de ses intérêts primitifs et la pérennité de ceux-ci. C'est ce qui explique la constitution des groupes d'individus de divers types: le famille, le clan. Et cela a abouti aux différentes formes que nous avons aujourd'hui: le village, la société, la nation. Et finalement toutes les autres formes d'associations imaginables sont fondamentalement, des groupes d'intérêts. Les intérêts ont bien-sûr évolué dans le même temps. Leur objectif (le plus souvent naïf) est d'assurer l'atteinte et la conservation d'un certain nombre d'intérêts communs à leurs membres. Tout cela a eu intuitivement de nombreuses conséquences. Le passage de ‘'la guerre de chacun contre tous'' en des conflits plus espacés mais plus violents. La naissance de la morale et de toutes les règles assurant l'harmonie entre les individus regroupés et poursuivant les mêmes intérêts, et donc de l'administration, du gouvernement, et enfin des idéologies.

Ainsi, une idéologie assure la stabilité et la pérennité d'une société si cette idéologie semble laisser à chacun de ses membres suffisamment de liberté pour qu'ils satisfont leurs intérêts individuels, même s'ils sont égoïstes et favorisent bien les inégalités et l'exploitation. C'est ce que sait faire l'idéologie capitaliste, qui bien-sûr peut s'observer dans diverses sociétés et dans diverses époques de l'histoire, sans doute avec des dénominations différentes. Les idéologies alternatives ont le plus souvent dégénéré parce qu'elles ne tiennent pas suffisamment comptes de l'intérêt des individus, et mettent plutôt en valeur les intérêts fondamentaux de l'ensemble du groupe ou d'un cercle restreint de personnes, soit par ignorance, soit par égoïsme.

De ce qui précède, rien ne dit de manière triviale que le capitalisme est la meilleure idéologie. Malgré les qualités qui ont été avancés, de nombreuses inégalités persistent. Des inégalités au niveau de la possibilité que devrait avoir chaque individu de satisfaire ses intérêts individuels. Mais cela n'est pas de la faute des idéologies, il relève plutôt d'un problème plus important dont fait face l'humanité et donc le solutionnement permettrait intuitivement de trouver l'idéologie universelle. Mais nous en reparlerons.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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