«Les mesures prises par la République populaire et démocratique de Corée (RPDC) pour renforcer sa force de dissuasion nucléaire et la mise au point de fusées intercontinentales se justifient et sont un choix légitime d'autodéfense face à de telles menaces, apparentes et réelles», a déclaré le diplomate nord-coréen Ju Yong Chol devant la Conférence sur le désarmement organisée par les Nations unies à Genève.
«Tant que la politique d'hostilité et de menace nucléaire des États-Unis restera la même, la RPDC ne mettra jamais sa force de dissuasion nucléaire défensive sur la table des négociations», a-t-il continué.
Un peu plus tôt, à la même conférence, l'Américain Robert Wood avait déclaré que la «priorité numéro un» du Président Donald Trump était de protéger les États-Unis et leurs alliés face à la «menace croissante» de la Corée du Nord.
Washington et Pyongyang ont alors échangé des menaces réciproques. Le ton a depuis baissé d'un cran, mais Washington et Séoul ont lancé cette semaine leurs exercices militaires conjoints qui sont invariablement condamnés par le Nord comme une répétition de l'invasion de son territoire.