L'ANL s'était emparée début juin de cette région qui compte notamment une base militaire aérienne.
La base était occupée par les Brigades de défense de Benghazi (BDB), une coalition de combattants opposés à Khalifa Haftar, dont des islamistes chassés de la ville de Benghazi (est).
Daech, chassé de son fief de Syrte (nord) en décembre 2016, reste actif en Libye, en particulier dans le sud et l'est du pays, selon des analystes et des sources militaires. Mais depuis, le groupe jihadiste n'a toutefois revendiqué quasiment aucune attaque en Libye.
Les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar accusent pêle-mêle leurs rivaux de «terroristes». Elles attribuent régulièrement les attaques les visant à Daech.
Mais des affrontements continuent à opposer les deux camps autour des quartiers de Soug al-Hout et al-Sabri, dans le centre de la ville.
La Libye est déchirée par des conflits entre milices et deux autorités se disputent le pouvoir dans le pays: d'un côté, le gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, de l'autre, une autorité qui exerce son pouvoir dans l'est du pays avec le soutien du maréchal Haftar.