Un gilet d'explosifs non factice a été retrouvé mardi par la police espagnole dans la maison où une explosion fatale à un terroriste a empêché les autres membres de sa cellule de faire exploser, comme prévu initialement, plusieurs bombes à Barcelone, signale le quotidien espagnol Europa Press.
Six des attaquants abattus par la police, cinq vendredi et un lundi, portaient de fausses ceintures d'explosifs.
Auparavant, une bouteille de butane et d'autres substances nécessaires à la fabrication d'explosifs avaient été découvertes dans cette maison. Selon les quatre personnes arrêtées, dont l'une doit être remise en liberté, leur chef, l'imam Abdelbaki es Satty, a trouvé la mort dans la nuit du 16 au 17 août dans l'explosion accidentelle dans ce bâtiment. Il était prévu qu'il prenne une part active à l'attaque terroriste dans le centre de Barcelone.
Selon la police, le prédicateur a quitté la prison de Castellon en 2012, où il avait été incarcéré en raison d'irrégularités avec son permis de séjour. À en croire El Pais, c'est là où il a fait connaissance des terroristes qui ont organisé l'attentat dans la gare madrilène d'Atocha, le 14 mars 2004, qui avait fait 191 morts. Âgé de 40 ans, l'imam vivait depuis 2015 à Ripoll, une ville où résidaient d'autres suspects liés aux attentats.
Le groupe djihadiste Daech a revendiqué jeudi soir l'attentat de Barcelone. L'attaque de Cambrils n'avait pas été revendiquée vendredi matin, mais la police établit un lien avec l'attentat de Barcelone.