La Syrie continue d'évaluer les pertes qui lui ont été infligées par les frappes de la coalition antiterroriste internationale. Ainsi, le pays a perdu jusqu'à 2,5 milliards de dollars en raison de la destruction de ses infrastructures pétrogazières, lit-on dans une lettre remise par Damas au secrétaire général de l'Onu et au président du Conseil de sécurité.
La partie syrienne précise qu'en avril dernier les frappes aériennes ont détruit les réservoirs de brut du champ pétrolier d'Al-Omar, dans la province de Deir Ezzor, ce qui a entraîné une perte de 10 millions de dollars pour la compagnie pétrolière Al-Furat.
Selon les estimations syriennes, les pertes infligées en 2014 se chiffrent à 543 millions de dollars. En 2015 et 2016, elles ont respectivement atteint plus de 1,1 milliard de dollars et 125 millions de dollars. Depuis le début de 2017, l'industrie pétrolière syrienne a subi plus de 720 millions de dollars de pertes en raison des raids aériens de la coalition, indique la lettre.
La semaine dernière, Damas avait appelé le secrétaire général et le Conseil de sécurité des Nations unies à dissoudre la coalition internationale dirigée par Washington pour son implication dans des crimes de guerre.