Ce portrait d’une Romaine renaît des cendres du Vésuve

© AFP 2024 Cesar MansoArchéologue
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Une ancienne peinture romaine enfouie pendant des milliers d'années après une éruption du Vésuve a reçu une nouvelle vie.

Des chercheurs ont réussi à redonner vie au portrait d'une femme, découvert il y a 70 ans, qui avait été enseveli sous les cendres volcaniques pendant 1.800 ans après une éruption du Vésuve, relate The International Business Times.

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L'éruption, survenue le 24 août 79, est le plus souvent associée à la ville de Pompéi, mais une ville voisine, Herculanum, a également été ensevelie sous les cendres. Elle a été découverte par hasard au XVIIIe siècle par un paysan qui piochait la terre.

Le portrait de la Romaine a été découvert il y a 70 ans. Comme les autres objets de la ville, il a été conservé par la lave incandescente qui avait rempli les pièces des maisons citadines et les avait ainsi privées d'air, qui a la propriété de provoquer la décomposition de matières organiques comme le tissu ou le bois.

​Cependant, le changement de régime de température, d'humidité et d'autres effets atmosphériques ont négativement influé sur l'état de l'œuvre d'art. L'image s'est détériorée, a perdu le contraste et la netteté de ses lignes. Ensevelis sous les cendres, les artefacts auraient pu rester intacts pendant des centaines d'années, mais une fois nettoyés, ils ont été soumis à l'influence agressive de l'environnement.

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L'image en question a pu être restaurée grâce à un spectromètre de fluorescence X portable. Celui-ci a l'avantage de ne porter aucun préjudice à l'objet analysé.
Le scanneur permet de déceler les éléments chimiques présents sur le tableau, tels que le fer, le plomb ou le cuivre.

Cette méthode permet aux restaurateurs de choisir les agents dissolvants à utiliser pour nettoyer l'objet. Par exemple, sur le portrait en question, les chercheurs ont décelé des pigments à base de fer. Les yeux de la femme étaient rehaussés avec un pigment de plomb. La peinture contenait également du potassium.

Ces méthodes permettent de nous approcher des hommes d'Herculanum et de préserver leur art pour les générations futures, dit la chercheuse Eleonora Del Federico.

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