Le chef du Bureau de sécurité nationale de Pologne, Pawel Soloch, estime que les derniers attentats terroristes en Europe fournissent une nouvelle preuve du fait que la décision de Varsovie de ne pas accueillir des migrants était juste.
«L'exemple des dernières attaques terroristes prouve que là où il y a une grande concentration de musulmans qui s'intègrent très faiblement (et en Catalogne ils sont un demi-million environ) on peut parler d'une base naturelle pour les terroristes», a indiqué M. Soloch dans une émission de la télévision polonaise.
La Pologne s'oppose de longue date à la politique migratoire de l'UE. Elle a boycotté, de concert avec la République tchèque et la Hongrie, les quotas de réfugiés adoptés en septembre 2015 par les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne, qui avaient décidé à la majorité des voix de réinstaller dans 23 des 28 pays quelque 120 000 réfugiés se trouvant dans l'Union, en plus des 40 000 demandeurs d'asile dont il avait été convenu.
Fin juillet, la Commission européenne a lancé une procédure de sanctions contre la Pologne, la République tchèque et la Hongrie pour leur refus d'accueillir les migrants sur leur territoire.