Simone et Daniel habitaient à deux pas de la maison d'Alcanar où les terroristes ayant organisé les attaques à Barcelone et à Cambrils préparaient leurs explosifs.
Après la tragédie, les Français ont avoué qu'ils trouvaient leurs voisins suspects mais qu'ils hésitaient à en parler à la police par peur des représailles.
«A plusieurs reprises, je me suis dit que j'allais les prendre en photo, et aller les montrer à la police. Mais je ne l'ai pas fait. Je me suis dit que ça n'allait m'attirer que des histoires», a témoigné Simone citée par Le Parisien.
«Vous comprenez, ces gens-là, ils sont capables de tout, même de nous retrouver», s'est justifié Daniel.
Les Français ont également indiqué que leurs voisins avaient souvent des visiteurs, se comportaient de manière bizarre et pouvaient être absents pendant de longues périodes.
«Je sais pas comment dire: ils étaient bizarre. Je crois qu'ils n'étaient que deux à vivre là en permanence. Mais sans cesse, il y avait des allées et venues. Des fois, il n'y avait plus personne pendant une semaine, et pourtant ils laissaient tout allumé», a ajouté la femme.