«Il est justifié de reconnaître la Crimée comme une partie de la Russie. […] La Crimée ne rejoindra jamais l'Ukraine. Les sanctions n'apportent rien. La Russie est une puissance en Europe et nous devons l'intégrer dans l'ordre européen. Il faut mettre fin à sa confrontation avec l'Otan», a-t-il souligné.
Pour rappel, Sahra Wagenknecht, une des dirigeantes du parti de gauche allemand Die Linke, a apprécié l'appel du chef de file du Parti libéral-démocrate allemand, Christian Lindner, à reconnaître «la pérennité du statut temporaire» de la Crimée. Selon elle, il faut revenir à une politique de détente dans les relations avec Moscou.
Cette consultation populaire a été organisée après le coup d'État de février 2014 en Ukraine, quand des politiques solidaires de forces nationalistes, y compris russophobes, sont arrivés au pouvoir à Kiev.