Se prononçant après l'attentat perpétré jeudi soir à Barcelone, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a exprimé sa solidarité aux victimes de la tragédie.
«Je veux exprimer la solidarité de toute l'Espagne à l'égard de la ville de Barcelone, qui a été frappée par le terrorisme djihadiste», a déclaré lors d'une conférence de presse à Barcelone M. Rajoy quelques heures après l'attaque.
«Je veux que mes premiers mots soient des mots de chagrin, de souvenir et de solidarité avec les victimes de cette attaque, avec les membres de leurs familles et leurs amis», a-t-il ajouté.
L'homme politique a pourtant appelé à la lutte contre le terrorisme, qui devient «la principale priorité des sociétés libres et ouvertes».
«C'est une menace mondiale et la réponse doit être mondiale», a conclu M. Rajoy.
Le roi Felipe VI, arrivé dans la matinée, entouré du chef du gouvernement Mariano Rajoy et du président de Catalogne Carles Puigdemont a observé avec eux une longue minute de silence en hommage aux morts.
Deux attentats à la voiture bélier ont été commis à quelques heures d'intervalle en Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne, faisant au total 14 morts et une centaine de blessés dans le cœur touristique de Barcelone et dans la station balnéaire de Cambrils.
Daech a revendiqué jeudi soir l'attentat de Barcelone. L'attaque de Cambrils n'avait pas été revendiquée vendredi matin, mais la police établit un lien avec l'attentat de Barcelone.
Il s'agit du premier attentat revendiqué par Daech en Espagne, mais le pays avait été touché en mars 2004 par le pire attentat islamiste en Europe. Des bombes avaient explosé dans des trains à Madrid faisant 191 morts, une attaque revendiquée par un groupe de la mouvance al-Qaïda.