Un ex-leader du Ku Klux Klan remercie Trump pour «la vérité» sur Charlottesville

© AP Photo / Steve Helberviolences à Charlottesville
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Alors que Donald Trump a suscité une vague de critiques mardi en affirmant que la responsabilité des violences qui ont secoué Charlottesville devait être recherchée «des deux côtés», un ex-leader du Ku Klux Klan a remercié le Président américain d'avoir «dit la vérité».

David Duke, un ancien leader du Ku Klux Klan, a remercié le Président Donald Trump d'avoir dit la vérité sur les violences entre suprémacistes blancs et militants antiracistes survenues le 12 août à Charlottesville.

«Merci Président Trump pour votre honnêteté et votre courage», a-t-il lancé sur Twitter, le remerciant d'avoir «dit la vérité» et dénoncé «les terroristes de BLM/Antifa».

Donald Trump a déclaré ce mardi que la responsabilité des violences qui avaient secoué Charlottesville devait être recherchée «des deux côtés».

Lors d'une conférence de presse depuis la Trump Tower à New York, le Président américain, très remonté, a renvoyé dos-à-dos les membres de la droite suprémaciste qui s'étaient donné rendez-vous dans cette petite ville de Virginie et les manifestants venus les dénoncer.

Ces déclarations du Président ont suscité une vague d'indignations.

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Ileana Ros-Lehtinen, élue américaine républicaine de Floride, a exprimé son désaccord profond: «Accuser "les deux côtés" après Charlottesville?! Non. Le retour au relativisme lorsqu'on parle du KKK, des sympathisants nazis et des suprémacistes blancs? Clairement non».

«La haine raciale a toujours existé en Amérique. Nous le savons, mais Donald Trump vient de la remettre à la mode!», a lancé la superstar du basket LeBron James.

Le samedi 12 août, Charlottesville a été le théâtre d'affrontements entre des suprémacistes blancs et des militants antiracistes. Un véhicule a foncé sur un groupe d'opposants au rassemblement nationaliste, faisant un mort et une trentaine de blessés.

La droite radicale américaine, y compris des néo-nazis et des membres du Ku Klux Klan, ont manifesté leur mécontentement contre le projet de retirer la statue du général Robert Lee, le chef des armées sudistes lors de la guerre de Sécession (1861-1865). Vivant en Virginie, il dirigea plusieurs armées de la Confédération, dont le régime était favorable à l'esclavage. Pourtant, le général Lee lui-même était opposé à l'esclavage.

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