Des couples de différents pays souhaitent adopter ces enfants si leurs parents ne sont pas retrouvés. Selon le site de la chaîne RT.
Extrait d'une lettre reçue par la rédaction de RT en Australie:
Vous avez diffusé récemment un reportage sur les enfants perdus en Irak, dont les parents étaient venus pour combattre du côté des extrémistes et ont abandonné leurs enfants. Cette histoire m'a fendu le cœur.
Si vous n'arriviez pas à renvoyer ces enfants dans leur famille, nous sommes prêts à les adopter avec ma femme.»
«Ma femme a trois ans de plus que moi, elle a eu une grossesse ectopique, c'est pourquoi nous ne pouvons pas avoir d'enfants et voudrions en adopter», a déclaré Perez à RT.
Les étrangers ne sont pas les seuls à avoir écrit à RT: la rédaction de la chaîne a également reçu de nombreuses lettres de Russie.
Une habitante de Saint-Pétersbourg a écrit qu'elle avait une fille de 5 ans mais qu'elle voudrait adopter l'un des enfants qui ont tellement souffert en Irak.
«Je voudrais rendre heureux au moins un enfant», indique sa lettre.
Beaucoup de personnes demandent si les parents ou les proches des enfants ont été retrouvés, et dans le cas contraire elles proposent leur aide. Les couples qui ont déjà des enfants sont prêts à «nourrir et éduquer les enfants adoptés comme leurs propres enfants».
Des familles de Tchétchénie ont également fait part de leur souhait d'accueillir dans leur famille des enfants d'Irak ou de Syrie. Dans leurs lettres, elles expliquent avoir lu sur Instagram l'appel du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov à aider les orphelins et n'ont pas pu ne pas y répondre.
Après le reportage, des proches ont reconnu certains enfants et ont pris contact avec RT. Mais la procédure de retour des mineurs dans leur pays d'origine n'est pas simple car ils n'ont pas de papiers d'identité. Les orphelins devront passer un test ADN pour confirmer leur parenté avec les familles qui attendent leur retour.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.