«Ce sont des dizaines de millions de chiffre d'affaires réalisées par ces plateformesdu numérique et (seulement) quelques dizaines de milliers d'euros qui sont perçues par le Trésor public français», a affirmé le ministre à l'Assemblée nationale, cité par l'AFP.
Revenant sur le cas d'Airbnb, qui a payé moins de 100.000 euros en 2016 au fisc, alors que plus de 10 millions de Français ont utilisé le site, M. Le Maire a affirmé:
«C'est le droit d'Airbnb d'opérer en France. Mais c'est notre droit aussi d'exiger de la part d'Airbnb et de toutes les plates-formes du numérique une juste contribution au trésor public français", a-t-il souligné.
Au-delà d'Airbnb, les grands groupes numériques — Amazon, Apple, Facebook, Google…- se voient souvent reprocher d'utiliser leur activité dématérialisée pour payer peu d'impôts là où la fiscalité est plus lourde.