Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, Vassili Nebenzya, a déclaré à des journalistes que la Russie espérait que les États-Unis éviteraient de provoquer la Corée du Nord.
«Nous voulons réellement que les États-Unis se tiennent tranquilles et continuent de s'abstenir de toute action qui inciterait la deuxième partie [de la Corée du Nord, ndlr] à commettre des actes dangereux», a-t-il fait savoir.
D'après lui, le déploiement du système antimissile américain THAAD sur le territoire de la Corée du Sud ne résoudra pas le problème des tirs de missiles effectués par la Corée du Nord.
M.Nebenzya a également déclaré que la Russie était prête à contribuer au dialogue entre les États-Unis et la Corée du Nord.
Le Président américain Donald Trump avait déclaré mardi que Pyongyang ferait mieux de ne plus lancer de menaces à l'encontre des États-Unis, puisqu'il ne récolterait que «le feu et la colère».
Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu a fait remarquer que la partie russe avait pris en considération cette injonction.
Selon le communiqué diffusé en Corée du Nord par l'agence, «la Corée du Nord étudie un plan opérationnel prévoyant de porter une frappe d'envergure» par des missiles balistiques stratégiques à moyenne et longue portée Hwasong-12 contre les bases militaires américaines de Guam, à 4.000 km de Pyongyang, dans le Pacifique, dès que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en aura pris la décision.