Bien que la décision officielle ne soit annoncée que ce mardi, la chaîne indique que dans l'éventualité où une décision en ce sens serait prise, l'armée américaine pourrait se servir de drones pour attaquer les positions des terroristes menaçant les alliés de Washington dans la région.
Selon le porte-parole du Pentagone, Jeff Davis, Washington partage des données de renseignement avec Manille depuis 15 ans. En outre, aux Philippines, un petit nombre de militaires américains soutiennent l'État insulaire dans sa lutte contre les terroristes.
Auparavant, les États-Unis ont livré aux Philippines deux avions monomoteurs Cessna 208B dotés d'équipements de surveillance, qui seront utilisés en particulier pour lutter contre le terrorisme. Les États-Unis ont par ailleurs transféré à l'armée philippine 992 roquettes, 1.040 moteurs de fusées et prévoient également de fournir 250 lance-roquettes et 1.000 lance-grenades en guise d'appui dans la lutte contre le terrorisme.
Fin juillet, le Congrès philippin a voté samedi majoritairement la prolongation de la loi martiale dans le sud du pays jusqu'à la fin de l'année.
Actuellement, les forces gouvernementales continuent à lutter contre les djihadistes du groupe islamiste Maute qui occupent environ 10% de la ville. Selon les autorités du pays, près de 400.000 personnes ont dû quitter la ville suite aux bombardements aériens et aux combats de rue féroces qui ont déjà fait plus de 400 morts.