Au moins trois employés de la Croix-Rouge Centrafricaine tués en Centrafrique

© AP Photo / Jerome DelayUn camp de réfugiés en Centrafrique
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Des combats opposant les milices d’autodéfense à une faction de l'ex-rébellion Séléka ont fait une cinquantaine de morts, dont de nombreux membres de la Croix-Rouge Centrafricaine, dans le sud-est de la Centrafrique.

De nombreux employés de la Croix-Rouge Centrafricaine ont été tués lors de combats violents dont la ville centrafricaine de Gambo, dans le sud-est du pays, a été le théâtre, a déclaré mardi Antoine Mbao Bogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine.

«Le président local, le trésorier et plusieurs volontaires ont été tués. Je ne peux pas vous dire exactement le nombre. Beaucoup de gens de la Croix-Rouge ont été tués. Cela s'est passé au centre de santé, mes gens ont été tués là-bas», a indiqué M.Mbao Bogo cité par l'AFP.

L'agence d'information d'Afrique Centrale a annoncé le 5 août que des affrontements avaient fait environ 50 morts à Gambo. Parmi ces victimes figurent les dirigeants et plusieurs membres de la Croix-Rouge qui ont été tués alors qu'ils tenaient une réunion d'urgence à l'hôpital de Gambo.

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Les crimes commis en Centrafrique, une arme contre la population
Selon les médias, des affrontements opposant des milices d'autodéfense à des membres du groupe armé Unité du peuple centrafricain (UPC), faction de l'ex-rébellion Séléka, ont eu lieu dans cette région la semaine dernière. Ces combats interviennent à trois semaines de la signature de l'accord de Rome par les groupes armés à Sant ‘Egidio par lesquels il est prévu la cessation des hostilités.

La situation en Centrafrique a dégénéré en violences en mars 2013 après le renversement du Président François Bozizé, au pouvoir depuis 2003, et l'arrivée au pouvoir, dans ce pays majoritairement chrétien, des miliciens musulmans de la Séléka et du président musulman autoproclamé Michel Djotodia. Les hostilités opposent les unités chrétiennes «anti-balaka» et les islamistes de la Séléka. La situation reste tendue dans ce pays, bien que l'escalade meurtrière ait été stoppée grâce à l'intervention française en décembre 2013 dans le cadre de l'opération Sangaris et le déploiement des Casques bleus des Nations unies. Le pays a depuis élu un nouveau Président en la personne de Faustin-Archange Touadéra.

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