Le flux de migrants, principalement des Haïtiens qui ont peur d’être expulsés des États-Unis, a augmenté ces dernières semaines à la frontière sud du Canada, alors que le nombre de demandes d'asile a triplé depuis la mi-juillet, selon des responsables.
La plupart d'entre elles sont haïtiennes, mais il y aussi des Yéménites et des Somaliens.
Après avoir été enregistrés, les migrants sont emmenés dans un centre de transit. Ils sont ensuite envoyés à Montréal, où ils sont hébergés, pendant que les autorités canadiennes examinent leurs demandes d'asile.
Ainsi, le stade olympique de Montréal a été transformé en un centre de réfugiés capable d’accueillir plus de 1.000 personnes.
Cette semaine, la ministre québécoise de l'Immigration, Kathleen Weil, a déclaré qu’en moyenne 50 demandes d'asile ont été enregistrées chaque jour durant la première quinzaine de juillet, mais que «le rythme a dépassé 150 demandes».
L’afflux d'Haïtiens entrant dans le pays résulte du fait qu’ils perdent le «statut protégé temporaire» aux États-Unis, qui a été accordé à 60.000 d’entre eux après que ce pays des Caraïbes a été dévasté par un tremblement de terre en 2010.
Le statut spécial a été prolongé de six mois, mais il expire à la fin de l'année.