Actuellement, des travaux sont menés pour concevoir un tel appareil qui sera susceptible, dans le temps, de fonctionner pendant au moins trois heures sur la surface de l'étoile du Berger et de transférer les données obtenues aux chercheurs se trouvant sur la Terre.
Par ailleurs, pour muscler encore plus ce projet, des sondes aérostatiques et un satellite qui observeront le Vénus pendant au moins trois ans, à une altitude de quelque 55 kilomètres, seront également lancés.
«Pour pouvoir effectuer des recherches autonomes, un satellite pesant jusqu'à 120 kilogrammes ainsi que des sondes aérostatiques, destinés à travailler à une altitude de 50-55 kilomètres dans l'atmosphère du Vénus, seront également prévus en tant qu'éléments supplémentaires de la Sonde spatiale», a annoncé vendredi 4 août le service de presse de «Rosskosmos».
Venera-D est une sonde spatiale russe à destination de Vénus. En octobre 2005, le projet d'exploration de Vénus a été défini comme une mission prioritaire et a été intégré dans le budget spatial.