Selon les informations, Ankara renforce la frontière dans une région à proximité du territoire contrôlé par un groupe kurde connu sous le nom de Forces d'autodéfense populaire.
Le convoi militaire de l’armée turque, qui a été aperçu dans la ville de Kilis, comprenait cinq camions transportant des obusiers et un char.
La Turquie considère les milices kurdes de Syrie comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie. Les tensions s'accentuent entre les Kurdes de Syrie et leurs voisins turcs, qui redoutent de voir se former à leur frontière un embryon d'État susceptible d'encourager la rébellion des militants de ce parti en Turquie.
Le 29 mars, le Conseil de sécurité nationale de Turquie a annoncé la fin de l'opération. Ankara n'a toutefois pas exclu d'autres opérations militaires dans ce pays proche-oriental si «sa sécurité est menacée».
L'État turc ayant agi sans l'aval de Damas, les autorités syriennes ont accusé Ankara d'avoir violé la souveraineté de leur pays.