La chef adjoint de l'antenne locale du Croissant-Rouge, cité par l'agence Sana, a accusé la coalition internationale dirigée par les États-Unis d'avoir utilisé des bombes au phosphore contre un hôpital de cette ville syrienne.
«Plus de 20 bombes ont été larguées sur l'hôpital. Des génératrices électriques, des véhicules médicalisés et des services de l'hôpital ont été pris pour cible», a témoigné Dina al-Assaad, chef adjoint du Croissant-Rouge syrien habitant Raqqa.
Elle a ajouté que l'hôpital dispensait ses services à environ 100.000 habitants de la ville et qu'il n'y avait de terroristes de Daech entre ses murs.
La coalition anti-Daech conduite par les États-Unis a déclaré qu'elle utilisait des munitions au phosphore en Syrie conformément aux normes internationales et en prenant des mesures de précaution à l'égard de la population civile.
L'utilisation de bombes au phosphore a été critiquée par l'organisation humanitaire internationale Human Rights Watch.