L'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace (NASA) a suivi «la vie» d'une tache sur la surface du Soleil détectée par des télescopes en juillet 2017. La zone solaire active AR2665 longue de 121 kilomètres se caractérise par une configuration compliquée des champs magnétiques qui créent des éruptions solaires et des éjections de masse coronale dans l'espace, relate le Daily Mail.
Ainsi, le 9 juillet, la tache solaire a produit une éruption d'une taille moyenne qui a été classifiée comme M1: son intensité représentait un dixième de celle des éruptions les plus puissantes appartenant à la classe X.
Quelques jours plus tard, le 14 juillet, il y a eu une éruption encore plus puissante dont les conséquences se sont fait ressentir pendant plus de deux heures.
Les chercheurs ont porté les éruptions sur un diagramme et ont préparé une vidéo des deux semaines de «vie» de la tache solaire.
D'après des scientifiques, les taches solaires sont un phénomène ordinaire malgré le fait qu'elles deviennent de plus en plus rares ces derniers temps car le Soleil s'approche d'une période d'activité plus basse: un minimum solaire. Les taches sont plus sombres et plus froides que la température générale d'une étoile. Elles apparaissent dans les zones d'activité magnétique intense et quand l'énergie se relâche, cela provoque des éruptions sur le Soleil.