Le Congrès des États-Unis, en inscrivant la Russie sur la même liste de sanctions que l'Iran et la Corée du Nord, a limité au Président américain sa marge de manœuvre pour s'opposer à cette initiative dans son ensemble, a déclaré l'ex-ambassadeur russe à Washington, Sergueï Kislyak, lors d'une émission sur la chaîne de télévision Rossiya 24.
«Je pense que le fait que nous [la Russie, ndlr] ayons été inclus sur une même loi avec les autres pays [la Corée du Nord et l'Iran, ndlr] est une spécificité de la vie politique américaine plus que toute autre chose, parce que le Président américain soutient pleinement les sanctions contre l'Iran et la Corée du Nord. Par conséquent, en mettant tous [ces pays, ndlr] dans une seule loi, vous réduisez la propension du Président à s'opposer à la loi en général, où il y a des choses sur lesquelles, peut-être, il n'est pas d'accord», a précisé M.Kislyak.
La loi a été également critiquée par l'UE qui est préoccupée par le fait que les sanctions permettent d'infliger des amendes aux entreprises européennes pour leur participation à des projets énergétiques communs avec la Russie, en particulier dans la mise en œuvre de Nord Stream 2.