Le président du Parti libéral-démocrate, Christian Lindner, a appelé à développer les relations avec la Russie.
«Les sanctions ne doivent pas être levées seulement quand les accords de Minsk seront complètement réalisés. Les mesures transitoires positives doivent être reconnues. Nous devons essayer de reprendre le mouvement dans les relations avec la Russie», a déclaré M.Lindner lors d'une interview au journal Westdeutsche Allgemeine Zeitung.
«La sécurité et la prospérité en Europe dépendent, entre autres, des relations avec Moscou. Il est considéré comme tabou d'en parler, mais j'ai peur que pour l'instant il faille considérer la Crimée comme une solution provisoire pour une durée indéterminée», a ajouté l'homme politique.
D'après M.Lindner, aujourd'hui l'Allemagne a besoin d'une politique de «changements par le rapprochement» commencée à l'époque du chancelier Willy Brandt et continuée par le chancelier Helmut Kohl et par le ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher.
Le «scandale des turbines» a éclaté le 5 juillet lorsque Reuters a annoncé, se référant à trois sources proches du dossier, que la Russie avait livré en Crimée des turbines à gaz fabriquées par Siemens, malgré les sanctions de l'Union européenne.
Auparavant, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, avait déclaré aux journalistes que les turbines livrées aux centrales électriques de Crimée étaient de fabrication russe et l'avait réaffirmé une nouvelle fois le 13 juillet.