D'après lui, cette démarche suscite le mécontentement de l'UE puisque «ils se retrouvent repoussés, coincés dans un secteur où il est plus difficile pour eux de travailler».
En outre, selon l'expert, on oblige les membres de l'organisation supranationale à acheter du gaz américain en sanctionnant les entreprises énergétiques russes.
«Cela veut dire que leurs dépenses augmentent, notamment à cause de décisions de Washington. Alors, ça sera un processus de négociations difficile. À mon avis, les problèmes entre Bruxelles et Washington s'aggraveront.»
«Alors, c'est une question de concurrence», a-t-il souligné.
Le ministre russe des Ressources naturelles et de l'Environnement, Sergueï Donskoï, a, quant à lui, jugé sur son compte Facebook que la décision du gouvernement américain était une grosse erreur.
«C'est une erreur monstrueuse!!! Trump a effectivement fait avorter l'accord de Paris, en excluant les États-Unis, un acteur majeur», lit-on sur Facebook.
Les États-Unis ont confirmé par écrit aux Nations unies leur intention de se retirer de l'Accord de Paris sur le climat, mais comptent continuer à participer aux négociations internationales, a fait savoir le département d'État ce vendredi 4 août. Washington participera notamment à la prochaine conférence climatique annuelle de l'Onu, la COP23, qui se tiendra en novembre à Bonn, en Allemagne.