«Cela aurait un rapport avec le départ massif des gens à l'étranger. Leurs bureaux ont été brûlés ou détruits, et ils étaient privés de leur salaire», a souligné Nizar al Sakif.
Et d'ajouter que de nombreux hommes de loi, qui avaient travaillé dans les régions contrôlées par Daech, étaient devenus des victimes des terroristes.
«Une fatwa a été publiée, affirmant que le métier d'avocat était peccable, et qu'il fallait poursuivre tous ceux qui le pratiquaient», a-t-il clarifié.
«Les États européens ont réellement voulu régler le problème en Syrie à cause des défis liés à une augmentation importante de migrants», est convaincu Nizar al Sakif.
D'après lui, l'Association des avocats est «la deuxième aile de la justice dans le pays et une partie de la procédure judiciaire». Le manque de personnel serait en mesure «d'affaiblir cette institution cruciale».