Suite à la signature par Donald Trump de la proposition de loi prévoyant de nouvelles sanctions antirusses, l'Association of European Businesses (l'Association des entreprises européennes, AEB) a exhorté à séparer les affaires de la politique et a exprimé son désaccord sur l'introduction de nouvelles mesures de rétorsion.
«L'AEB exprime son désaccord à l'égard des sanctions économiques des États-Unis», a indiqué l'organisation dans une déclaration.
Selon les membres de l'association, les relations commerciales constituent un des principaux liens entre les nations et les pays, et les principes du libre-échange ne doivent pas être limités de cette manière.
«L'Association exporte les chefs d'État et de gouvernement des pays membres de l'UE, des États-Unis et de Russie à mettre en place un nouveau mode de comportement qui permette de séparer les affaires de la politique et à trouver une solution mutuellement acceptable dans un esprit de paix et de réconciliation», indique l'association dans son communiqué.
Le Président américain Donald Trump a signé mercredi la loi introduisant de nouvelles sanctions contre l'Iran, la Russie et la Corée du Nord, tout en la qualifiant d'imparfaite. Selon lui, la loi empiète sur l'autorité du chef de l'État et les nouvelles sanctions auront des conséquences négatives pour les sociétés américaines, les amis et les alliés des États-Unis.
En réponse à l'adoption par le Congrès américain de nouvelles sanctions antirusses, Moscou a interdit à l'ambassade américaine l'accès à deux sites dont elle avait la jouissance à Moscou. En outre, Moscou a demandé à Washington de réduire, à partir du 1er septembre, à 455 le nombre des membres du personnel de son ambassade et de ses consulats en Russie. Le ministère russe des Affaires étrangères a également prévenu que Moscou répliquerait en cas de nouvelles expulsions de diplomates russes par les États-Unis.