En outre, l'Iran achète de l'équipement militaire russe, notamment les hélicoptères Mi-17 et des systèmes de missiles. Les entreprises pétrolières et gazières russes, de leur côté, opèrent activement en Iran. Gazprom a signé en juin un accord sur la mise en valeur du gisement de gaz Farzad B.
De surcroît, les échanges commerciaux annuels ont doublé en 2016. Selon Forbes, ils pourraient dépasser la barre des 10 milliards de dollars.
Par ailleurs, Washington a une grande influence sur les entreprises européennes, telles que Total, en ce qui concerne les contrats avec Téhéran. Ces dernières ne peuvent pas pénétrer sur le marché iranien sans le feu vert des Etats-Unis. De ce fait, la Russie voit de nouvelles possibilités s'offrir à elle.
«Ceux qui imposent des sanctions se mettent en fait sur la touche, laissant la mise sur la table pour que les rivaux puissent accumuler de la richesse supplémentaire et de la puissance. La Chine le sait, la Russie le sait. Poutine doit peut-être dire merci au Congrès US», a conclu le journaliste.