Le Bureau de la sécurité nationale et le département des armes de destruction massive s'occuperont de leur côté des projets des «frappes chirurgicales» afin de répondre à un scénario de tir d'un missile nucléaire ou d'un missile balistique conventionnel, qui a «atteint le seuil critique de la ligne rouge», selon le média.
Les forces de Corée du Sud lanceront des missiles de croisière Taurus à partir de chasseurs F-15, qui seront capables de frapper toutes les installations clés à Pyongyang, ainsi que le siège du Président du Parti du travail, Kim Jong-un, et d'autres sièges du parti situés à Pyongyang, indique Munhwa Ilbo.
En outre, le Président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné que soit créée une nouvelle brigade de forces spéciales formée de 1.000 à 2.000 personnes afin d'«éliminer le leadership militaire» et de «paralyser les installations de commandement en cas d'urgence».
Le ministère sud-coréen de la Défense national a affirmé lundi que «la Corée du Nord est susceptible de tester son ogive nucléaire et un missile» par le biais d'un autre «test d'une puissance explosive supérieure».
Ce système est conçu pour abattre des missiles balistiques à courte et moyenne portée mais pas les missiles intercontinentaux.
La Corée du Nord a effectué le 28 juillet son deuxième test de missile balistique en moins d'un mois. Le leader nord-coréen Kim Jong-un a ensuite affirmé que son pays avait désormais la capacité de frapper l'ensemble du territoire américain.