Plutôt que d'entraîner des effets négatifs pour la Russie, les nouvelles sanctions adoptées par le Sénat américain à l'égard de Moscou seraient en mesure d'affecter les États-Unis, a indiqué Angela Stent, professeur de l'Université de Georgetown, dans un article relayé par le journal The National Interest.
«Sous sa forme actuelle, ce projet de loi concerne non seulement la Russie, mais également les entreprises américaines et européennes à cause de restrictions qui y inscrites, affectant les projets énergétiques liés aux sociétés russes», a clarifié Mme Stent.
Selon Angela Stent, certains fonctionnaires européens ont déjà prévenu que si les États-Unis maintenaient cette loi, l'UE pourrait réexaminer les sanctions antirusses adoptées par l'organisation et élaborées en coopération avec Barack Obama. Cela serait une bonne nouvelle pour le Kremlin, ajoute l'auteur de l'article.
Le Sénat américain a approuvé le 27 juillet la proposition de loi portant sur de nouvelles sanctions contre la Russie, l'Iran et la Corée du Nord. Ce document a été soutenu par 98 voix contre 2.