Le ministère qatari des Affaires islamiques a affirmé dans un communiqué publié le 30 juillet par l'agence officielle Qatar News Agency (QNA) que Riyad «a refusé de discuter de la sécurité des pèlerins qataris et des conditions de leur hajj».
Le rituel du Hajj, qui va débuter cette année fin août, est l'un des cinq piliers de l'islam. Les croyants musulmans se doivent d'effectuer ce pèlerinage au moins une fois dans leur vie s'ils en ont les moyens.
Début juin, l'Arabie saoudite, l'Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de financer les activités extrémistes à travers le monde. Par la suite, les pays du Golfe ont adressé à Doha une liste de conditions destinée à lui faire infléchir sa politique étrangère.