Pour l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte, qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha, il n'y aurait désormais qu'un seul intermédiaire possible pour régler ce conflit.
«À part le rôle de l'émir du Koweït Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah, il n'y a plus aucun autre rôle. Depuis le début il agit en cette qualité et tout le monde le soutien. Nous espérons que sa mission sera couronnée de succès», a déclaré le ministre bahreïnien des Affaires étrangères Khalid Bin Ahmed Al Khalifa lors de la réunion des chefs de la diplomatie du Quartet arabe à Manama, capitale du Bahreïn.
Début juin, l'Arabie saoudite, l'Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de financer les activités extrémistes à travers le monde. Par la suite, les pays du Golfe ont adressé à Doha une liste de conditions destinées à lui faire modifier sa politique étrangère.
Ils demandent notamment au Qatar de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, de fermer la base militaire turque située sur son territoire et de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera. Doha a pour sa part qualifié ces exigences d'irréalistes et a appelé à les