Washington considère que le tir d'un lanceur, procédé par la République islamique d'Iran, est une provocation et un geste contraire à la résolution émise par le Conseil de sécurité de l'Onu, a déclaré la porte-parole du département d'État Hether Nauert.
«Nous qualifions ceci comme une violation de la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu… Nous qualifions ceci comme la poursuite [du programme, ndlr] de développement de missiles balistiques. Nous restons en outre très préoccupés par le soutien du terrorisme par l'Iran. Nous le qualifions comme une action provocatrice qui torpille la sécurité et la prospérité dans la région et dans le monde entier».
Jeudi 27 juillet, l'Iran a testé avec succès son nouveau lanceur Simorgh destiné à l'envoi de satellites dans l'espace. Selon la chaine IRINN qui a relayé la nouvelle, le Simorgh est en mesure de placer un satellite pesant jusqu'à 250 kg sur une orbite à 500 km. Le test a été effectué depuis le centre spatial Imam Khomeini et a marqué la mise en service de ce dernier.